La Piscina Mirabilis, ancien réservoir d’eau romain, s’inscrit à la fin d’un parcours culturel marqué par l’anfiteatro de Pozzuoli, le Sito archeologico di Cuma et la Casina Vanvitelliana. Aujourd’hui, ce bâtiment exceptionnel est presqu’invisible dans la ville de Bacoli. L’objectif du projet et de ré-affirmer la Piscina Mirabilis dans son territoire tout en préservant son identité historique.
Le projet s’organise autour de deux entités. Tous les programmes nécessaires au fonctionnement du musée sont regroupés au sein d’une structure légère implantée sur le toit du bâtiment historique. Les salles d’expositions, elles, se situent à l’intérieur du réservoir sous forme de plateformes modulables et légères, fixées en applique sur les poteaux existants. Ainsi, le Museo Mirabilis s’adapte à de nombreux événements, à différentes scénographies.
Aujourd’hui, un musée est plus qu’un espace d’exposition, c’est un centre culturel et commercial. L’objectif est de repositionner la Piscina Mirabilis au cœur de la vie quotidienne de sa ville, Bacoli.
Restaurant, amphithéâtre et librairie se trouvent donc sur le toit du réservoir, en lien direct avec la ville. Les habitants sont invités à profiter de nouveaux services sans forcément visiter les expositions. Chaque programme occupe une entité, ayant sa propre hauteur adaptée au besoin. Toutes les entités sont reliées par un cheminement central, sorte de colonne vertébrale.
Depuis l’entrée, les visiteurs aperçoivent les espaces d’exposition par des percées existantes vitrées. Ils sont guidés jusqu’à un escalier monumental qui plonge dans les profondeurs du réservoir pour amener les visiteurs aux salles d’exposition. Ces plateformes légères flottent dans l’immense espace du réservoir entrecoupés de ses poteaux de pierre.
Les œuvres d’art s’apprécient par différentes perspectives et le parcours se termine par une plateforme posée sur l’eau. Emplissant le réservoir, l’eau crée un reflet lyrique et rappelle l’histoire du bâtiment.